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«Mondialisation, capitalisme cognitif et division mondiale du travail»

La mondialisation, telle que conçue et perçue en ce début de siècle, est significative de nouvelles formes de division internationale/mondiale du travail, dont les enjeux sont non seulement d’ordre économique ou industriel, mais essentiellement de nature intelligible, réflexive, immatérielle et cognitive (R&D, innovation technologique, articulations des activités en réseaux, et coopération scientifique à distance).

Par conséquent, à la logique purement  économique et matérielle propre aux révolutions industrielles précédentes, s’est imperceptiblement substituée une «nouvelle» logique dite du «capitalisme cognitif», tendant à réticuler les dynamiques en cours (et les régulations aussi) autour des technologies d’information, des réseaux (dont forcément l’internet), de la connaissance et de la culture, devenue tendanciellement cyberculture.

Toutes les fractures Nord/Sud (numérique, de savoir ou de développement) qui en découlent, porteront inévitablement la marque de cette nouvelle DIT en gestation.  

* «Mondialisation, capitalisme cognitif  et division mondiale du travail», Communication au colloque international «Société et Savoir», Centre de Recherches en Economie Appliquée pour le Développement, Alger, 10-11-12 Novembre 2007.

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